Bientôt Janvier, le festival de Flamenco approche ! Cette année, il se déroule du 15 au 23 janvier 2016.

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Voici la programmation officielle :

  • Ballet Flamenco de Andalucía En la memoria del cante : 1922

  • Vendredi 15 et samedi 16 janvier 2016 à 20h au Théâtre Bernadette Lafont.

  • Gema Caballero De Paso en Paso Samedi 16 janvier 2016 à 17h à l’Institut Emmanuel d’Alzon.

  • Bach Flamenco Dimanche 17 janvier 2016 à 15h à l’Odéon.

  • Dinastía de La Casa de «Los Sordera» Ortodoxia y Vanguardia Dimanche 17 janvier 2016 à 19h à Paloma.

  • Miguel de Tena Lundi 18 janvier 2016 à 20h à Paloma.

  • Andrés Marín Carta Blanca Mardi 19 janvier 2016 à 20h au Théâtre Bernadette Lafont.

  • David Lagos Made in Jerez Mercredi 20 janvier 2016 à 20h au Théâtre Bernadette Lafont.

  • Cañizares Cuarteto Flamenco interpreta a Falla Jeudi 21 janvier 2016 à 20h au Théâtre Bernadette Lafont.

  • Patricia Guerrero Touché Vendredi 22 janvier 2016 à 20h au Théâtre Bernadette Lafont.

  • Pepe Fernández Vendredi 22 janvier 2016 à 22h30 à l’Odéon.

  • José Ángel Carmona Samedi 23 janvier 2016 à 17h à l’Institut Emmanuel d’Alzon.

  • Miguel Poveda Recital de cante Samedi 23 janvier 2016 à 20h au Théâtre Bernadette Lafont.

et aussi

 

Et aussi…

Un cycle de conférences

Accès libre dans la limite des places disponibles. Durée 1h environ.

Extremeñas y Flamencas *

Par Raquel Cantero Raquel Cantero Díaz, née en 1978 à Cáceres (Estrémadure), mène en parallèle, et avec brio, sa carrière de chanteuse et son parcours de flamencologue. Licenciée de philosophie, elle est la première artiste docteur en flamencologie (Université de Séville) et sait, comme personne, illustrer en direct ses nombreuses conférences. Elle est à la fois observatrice rigoureuse et interprète sensible du flamenco, spécialiste entre autres des saetas extremeñas (les chants propres à la semaine sainte), sujet de sa thèse de doctorat. En tant que chanteuse, elle a remporté de nombreux prix partout en Espagne et s’impose aujourd’hui comme ambassadrice du renouveau flamenco de sa région.

Lundi 18 janvier 2016 à 12h30 au Bar du Théâtre Bernadette Lafont.

 

La Biennale de Séville *

Par Cristobal Ortega, directeur de la Biennale de Séville Depuis 1980, la Biennale de Séville est sans nul doute le plus grand évènement mondial de la scène flamenca. Pendant un mois, à la fin de l’été, des dizaines de spectacles mais aussi d’expositions ou évènements divers envahissent la capitale andalouse et permettent, chaque fois, de révéler ou confirmer tous les grands artistes du moment. La Biennale est à la fois un immense festival officiel (activement soutenu par les collectivités andalouses), une vitrine sensible des évolutions en cours et l’occasion unique, pour les artistes, de se frayer un chemin vers la lumière. Cristóbal Ortega Martos, directeur de la Biennale depuis 2013, nous explique aujourd’hui la vitalité et la richesse de cet évènement unique au monde qui, à lui seul, illustre le foisonnement du flamenco contemporain, toujours enraciné en Andalousie. Séville est bien la capitale de l’art flamenco. Ce diplômé d’histoire et de gestion culturelle, aficionado originaire de Jaén, se définit sobrement «travailleur de la culture» et s’est aguerri aux subtilités de l’univers flamenco avec la grande danseuse Eva Yerbabuena dont il a longtemps géré la compagnie.

Mercredi 20 janvier 2016 à 12h30 au Bar du Théâtre Bernadette Lafont.

 

Los palos del flamenco de A à Z *

Par Faustino Nuñez Faustino Nuñez, en musicologue et pédagogue passionné, ose le pari de dénouer clairement, avec nombre d’illustrations sonores, quelques-uns des mystères propres au flamenco. Dans les trois expressions de l’art profond (danse, chant, guitare) et de ces mélodies nées d’une alchimie centenaire, il décrypte les formes musicales et nous guide dans le labyrinthe des divers styles (ou palos) du flamenco souvent reliés par des éléments communs. Pour se préparer à cette initiation accessible à tous (même néophytes), ou la prolonger, son site web (www.flamencopolis.com) est une passionnante encyclopédie visuelle et sonore.

Jeudi 21 janvier 2016 à 12h30 au Bar du Théâtre Bernadette Lafont.

 

Camarón en rito *

Par José María Velázquez-Gaztelu José María est un fidèle du Festival et continue, vrai privilège, à nous ouvrir ses prodigieuses archives personnelles. Gardien de la mémoire audiovisuelle du flamenco, salué par de nombreux prix pour son immense travail historique, l’ancien producteur de la série culte des 115 émissions de «Rito y geografía del cante», réalisées pour la télévision espagnole, consacre sa vie à ce trésor unique. Aujourd’hui, il évoque sa relation (riche) avec Camarón de la Isla au-début des années 70, retrace le contexte si particulier de cette Espagne encore franquiste, et projette le très émouvant portrait de l’idole diffusé alors dans le cadre de sa célèbre série télévisée.

Vendredi 22 janvier 2016 à 12h30 au Bar du Théâtre Bernadette Lafont.

 

Comprendre le flamenco : le chant, la guitare et la danse por soleares

Par Faustino Nuñez et José Manuel Gamboa En partenariat avec le Théâtre de Nîmes, le collège Emmanuel d’Alzon accueille une conférence à l’attention des trois classes bi-langues anglais-espagnol. José Manuel Gamboa et Faustino Nuñez, tous deux guitaristes, tous deux conférenciers réputés et habitués du Festival, initieront cette année, guitare en main, les collégiens au chant flamenco et à la danse flamenca. Dans la mesure des places disponibles, cette conférence musicale est ouverte au public. Faustino Nuñez, violoncelliste et musicologue formé à Vienne, est à la fois chercheur (spécialiste notamment de musique cubaine), guitariste et arrangeur flamenco, écrivain, chroniqueur et conférencier à succès. José Manuel Gamboa se consacre à la diffusion du flamenco à la radio, la télévision et la presse écrite. Également producteur, il a travaillé avec Carmen Linares, Enrique Morente, Gerardo Nuñez et Rafael Riqueni. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et publications de référence.

Vendredi 22 janvier 2016 de 15h à 16h15 à l’Institut Emmanuel d’Alzon. Production Institut Emmanuel d’Alzon avec la participation du Théâtre de Nîmes.

 

 

Toros, Flamenco y Olé ! (Acte V) Par Jacques Durand et Jacques Maigne

Il y a des passerelles subtiles, pas mal de clichés communs et beaucoup d’émotions partagées entre flamenco et tauromachie, les deux «mundillos» qui continuent à nourrir les désirs d’Espagne et tout l’imaginaire qui va avec. A travers quelques personnages mythiques, disparus ou contemporains, toute une galerie perpétue le même roman, balaie depuis toujours les mêmes paysages et raconte les mêmes histoires à dormir debout. Les deux journalistes dialoguent sur ce thème depuis 2011 et ont publié l’an dernier le fruit de leur mano a mano (Arte coño ! Ed. Atelier Baie). Cette fois, ils s’attaquent crânement à l’univers des coplas populaires aflamencadas, si proche de celui des toros, et s’inclinent devant sa pharaonne, l’irremplaçable Lola Flores. Jacques Durand, journaliste et écrivain, est l’indiscutable «numero uno» de l’écriture taurine. Jacques Maigne est journaliste et auteur de documentaires. Ils ont publié ensemble deux essais sur l’Espagne : L’Habit de Lumière et Guadalquivir. Samedi 23 janvier 2016 à 12h30 au Bar du Théâtre Bernadette Lafont.

 

* Conférences en espagnol traduites en français par Nadia Messaoudi

 

 Exposition photos

Stéphane Barbier au Carré d’Art (mur Foster)

Quand il a débarqué à Nîmes en 1999 (au quotidien Midi Libre), le jeune photographe de presse ne savait rien, ou presque, de l’univers du flamenco. Au fil des rencontres avec quelques ambassadeurs du cru (Pepe Linares en tête) et des festivals de janvier, Stéphane Barbier s’est immergé avec bonheur, regard d’écureuil, dans l’étrange planète venue du sud. Aujourd’hui, magie intacte, le flamenco est son île intime, et il a su en capter par éclats toute l’émotion. Au hasard des spectacles, des fêtes improvisées ou des coulisses de ce festival de Nîmes qu’il écume depuis plus de quinze ans, il a construit un périple intime et intuitif, à l’affût d’un geste, d’un regard, d’une tension ou d’un abandon, tous ces petits signes, ici en noir et blanc, qui trahissent ou frôlent le mystère.

Du vendredi 15 au samedi 23 janvier 2016. Carré d’Art – Musée d’art contemporain – 16 place de la Maison Carrée, Nîmes. Accès libre.

Production Théâtre de Nîmes avec la participation du Musée des cultures taurines et du Musée du Vieux Nîmes.

 

Cinéma

– En partenariat avec le Cinéma Le Sémaphore 13.

MIGUEL POVEDA

Documentaire réalisé par Paco Ortiz. Sur une idée originale de Félix Vásquez. Production José Carlos de la Isla – Sarao Films. VO sous-titrée en espagnol. Espagne – 2015. Durée 91 mn. Dimanche 17 janvier 2016 à 11h, en présence du réalisateur.Et mardi 19 à 16h.

Au Cinéma Le Sémaphore. 25, rue Porte de France – Nîmes

Né un 13, Miguel Poveda vient de fêter ses 40 ans et célébrera prochainement ses 25 ans de scène. A cette occasion, il décide de faire quelque chose de spécial, en organisant ce qui sera probablement son concert le plus ambitieux jusqu’à ce jour. Au cours des mois durant lesquels va se préparer cet événement, nous découvrirons qui est Miguel Poveda León, la personne derrière les projecteurs, un homme secret de sa vie privée qui nous ouvre les portes de sa maison pour que nous connaissions ses origines. L’histoire d’un garçon qui avait tout contre lui pour réussir dans le flamenco et qui parvient à force de persévérance et de passion à se faire une place jusqu’à devenir une référence actuelle. Ce documentaire est nominé aux Goyas 2016 (Equivalent des Césars en France).

Le Festival Flamenco de Nîmes et le Cinéma Le Sémaphore auront le privilège de le présenter avant la Cérémonie des Goyas.

 

En première partie LATIDOS Réalisation Juliette Chapal. Production : Effet Mer / Nov’art Factory. France – 2015 – Durée 5 mn. Un voyage dans l’univers d’une danseuse de flamenco. Sa recherche d’une manière de danser qui soit, au-delà des traditions et des codes, sa manière à elle, le reflet de sa personnalité. Un cheminement vers un flamenco contemporain. Juliette Chapal est née en 1988 à Montpellier. Elle a été au lycée à Sète, puis a poursuivi ses études à Nîmes et à Montpellier.

En 2007, elle participe à la création d’un spectacle de théâtre joué au festival off d’Avignon et s’investit dans l’association Effet Mer, porteuse du projet. De 2008 à 2012, elle continue ses études entre Paris et Madrid, la culture espagnole et le flamenco devenant les moteurs de sa création.

Elle écrit des scenarii et réalise des courts-métrages : Je (2009), Regarde (2010), Traces (2011), Toute Autre (2013), Latidos (2015).